-
Jeu de Lettres n°189
nouvelle proposition de Lady Marianne pour
le jeu de lettres n° 189
*******
PULVERULENCE
Quand le boulanger commençait son service, il regroupait les ingrédients près du pétrin. Dès qu'il mettait la main dans la farine, il se rappelait de son oncle qui travaillait à l'usine de Luzenac. Le talc dans lequel il lui laissait tremper les doigts resplendissait en une pulvérulence si blanche qu'il en clignait des yeux. La farine lui laissait la même impression mais ses yeux pleurent chaque fois que cette poudre s'envole.On l'avait prévenu quand il allait s'engager dans ce métier. Certains veulent qu'il change de profession par rapport aux horaires de présence, d'autres au contraire disent que c'est un métier réputé. Après ces pensées il finissait par mettre la levure..Quand la durée du pétrissage arrive à terme, il laisse la pâte fermenter. Ensuite fait des pâtons aux formes souhaitées qu'il pose sur une couche en lin pour qu'ils "lèvent"...Avec une certaine lenteur, il sort les baguettes du four. Avec précaution, pour ne pas les casser, il les pose sur une grille. Même s'il est crevé à la fin de sa journée, il continuera ce métier, il l'aime trop.
-
Commentaires
Un très beau métier qui rencontre encore de fervents partisans même des reconversions mais les contraintes sont nombreuses .
Bravo pour ton texte
Bonne journée
Bisous
C'est un métier qui jamais ne s'éteindra......Mais hélas que de sacrifices.......
Je déteste ceux qui ne font que cuire des pains congelés ! je préfère le bon pain à l'ancienne
Bisous ma Kristine de Toulouse
un beau métier en effet- des contraintes aussi-
ça sent le vécu je trouve-
une belle participation sur ce métier -
bon dimanche- bisous et merci--
Dimanche 4 Novembre 2018 à 11:06
-
Pas trop de temps pour écrire un long texte, juste un p'tit essai tout simple:
- N'ayant pas été prévenue qu'il fallait s'habiller, elle est sortie cul nu dans la rue et elle l'a très mal vécu...
Bisous et bonne journée
-
Dimanche 4 Novembre 2018 à 11:04
-
Ajouter un commentaire
et oui les metiers manuels se perdent....
il a bien raison de s'accrocher et de l'aimer son metier car le vrai pain c'est celui du boulanger
joli texte